Selon l'OMS, 30% des salariés seraient en état de mal-être ?

Au-delà du chiffre, il semble que la surcharge de travail est à l'origine de cette dégradation de la santé mentale (pour 62% des salariés, selon l'IFOP dans une étude en janvier 2025).

Le rapport Gollac évoque parmi les 6 facteurs de risques psychosociaux, ce stress généré par le travail qui s'accumule, générant une hormone (la cortisol), de la fatigue et de l'irritabilité.

Le phénomène est surtout cumulatif, la sensibilité à son environnement grandissant.

Mais lorsqu'on interroge les salariés français, la perception du mal-être est souvent sous-estimée (15% des salariés français déclarent en souffrir).

Face à cela, des rituels peuvent être mises en place : des référents, des réunions, un suivi de l'absentéisme...

Mais le fond du problème est sans doute d'aborder plus simplement la parole et la conscience de la situation. Un climat sain qui permet l'expression des ressentis est sans doute le point majeur de traitement du sujet. Or seulement 3 salariés sur 10 considèrent ne pas travailler dans un environnement sain et respectueux...

Il y a donc du travail encore pour les CHO ou RQSE.